La fin du gâteau dingo

Depuis le premier anniversaire de Miss G, je ne sais pas quelle mouche m’a piquée, mais je me suis lancée dans l’aventure des « beaux » gâteaux. Probablement à force de traîner sur les blogs et Pinterest, me direz-vous, et à juste titre.

Les premières années, j’étais plutôt contente de moi, notamment avec les thèmes MinnieReine des neiges ou encore Princesse. Alors pour ses 6 ans, j’ai voulu continuer sur ma lancée.

Première erreur : je l’ai sollicitée pour faire un tour sur Pinterest. En digne fille de sa mère, elle a des goût d’Américaine et se voyait déjà avec un gâteau à étages, limite une pièce montée quoi. #fail1

Je l’ai donc recadrée direct, Maman manquait de sommeil et Papa était en pleins travaux, tout ça cumulé à Baby O la tornade, on allait faire simple et efficace. Elle a donc jeté son dévolu sur celui-ci :

Je me suis dit que j’allais le simplifier, de toutes façons la base ne semblait pas compliquée et nous avions convenu de le recouvrir de pâte d’amande (histoire de ne pas contaminer les gosses de la Grande Section avec un glaçage crémeux non conservé au frais). J’ai donc décidé de faire un angel cake, en plus avec mon robot Kenwood de compétition, ç’allait être easy peasy les gars.

Oui. Mais non. Tout d’abord, j’ai eu l’idée lumineuse de beurrer le moule. Sauf que l’angel cake, il faut le retourner sur une bouteille quand il sort du four pour ne pas qu’il dégonfle :

Il s’est donc laissé glissé le long des parois du moule, pour se briser en deux. #fail2

Qu’à cela ne tienne, j’allais tout rattraper en le collant grâce à la ganache au chocolat. Que j’ai ratée. Qui était trop liquide. Qui coulait de partout. #fail3

Devant le regarde compatissant et effaré de ma moitié, je ne me suis pas découragée : la pâte d’amande allait tout cacher. Mais je n’ai pas réussi à bien l’étaler. On aurait dit une grosse plaque qui se serait retrouvée là par hasard. #fail4

Vous l’aurez compris, c’était archi foiré. Trop naze. Trop tard pour en refaire un. Miss G n’a pas critiqué l’aspect général mais a tout de même dit « il ne ressemble pas trop à celui de la photo ».

Alors je me suis promis en jurant par tous les Dieux de la pâtisserie que c’était la dernière fois.

L’année prochaine, les filles auront un gâteau au yaourt.

D.

Il manque un truc dans les gaufres, non ?

Il y a quelques années, ma mère m’a refilé son gaufrier. J’ai déjà mis 29 ans à faire de bonnes crêpes, je n’avais pas forcément envie de me relancer dans un challenge. Ok, il parait que c’est la même base que la pâte à crêpes, en plus épais, mais je n’aime pas les approximations.

Et puis récemment, mon jeune mari m’a proposé d’en faire. J’ai donc cherché une recette de Lignac, puisque c’est lui qui m’a réconciliée avec les crêpes. J’ai fait la pâte, il s’est occupé de la cuisson, le résultat était pas mal.

Forts de ce petit succès, on a recommencé hier. J’ai rassemblé tous les ingrédients, bien mélangé pour éviter les grumeaux et passé le relai à ma moitié.

Au bout de 5 minutes, j’entends « tu es sûre que c’est la même recette que la dernière fois ? ». Je réponds sur un ton qui sous entend bah oui bien sur, je te l’ai déjà dit, tu m’écoutes ou pas ? que oui, bien sur. Il me redemande quelques minutes plus tard. Je ne comprends pas, Lignac est pourtant au top pour les recettes, comment se fait-il que la pâte soit bizarre cette fois ?

Et tout à coup, le flash :

gif home alone

Lignac, il fait de bonnes gaufres parce qu’il n’oublie pas les OEUFS, lui.

Bon dimanche !

D.

Et en faire tout un flan

Il semblerait que je n’ai pas écrit ici depuis plus d’un mois, je ne pensais même pas avoir l’envie et surtout le temps de revenir. En ce moment, c’est plus ambiance « Famille Adams » que « La fête à la maison » chez nous : Miss G angoisse que je meure et sa soeur enchaîne les maladies en montant à 40 de fièvre. #ambiancetupeuxpastest.

On essaie de se souvenir qu’il y aura des jours meilleurs, et heureusement qu’on se marre bien avec leur papa, mais nous avons passé un WE un peu trop rock’n’roll avec dans le désordre : un accident qui aurait pu être très grave évité de justesse, un bébé couvert de plaques rouges, une petite fille très fatiguée qui pose des questions un peu trop prise de tête sur la vie et la mort, un bébé qui nous a fait une frayeur de dingo (heureusement qu’on a des réflexes)…. Autant vous dire que nous étions ravis que ces deux jours prennent fin, même si nous avions passé un agréable samedi soir autour d’un bon repas.

Alors pour terminer sur un note douce et pour nous réconforter, je me suis mise aux fourneaux pour mon mari afin lui réaliser un de ses desserts préférés. Enfin, c’est surtout que je devais sauver une pâte brisée et un litre de lait avant leur date de péremption, mais ne retenons que cette gentille attention. Sauf que…. le blog chez qui j’allais d’habitude pour choper la recette a fermé (quand je vous dis que ce n’était pas THE we de la maison des idées). Alors j’ai écumé Pinterest en cherchant une nouvelle recette.

Comme celle que j’ai trouvée a été approuvée par l’intéressé, par ma mère et moi-même (Miss G a détesté, parfois je me dis que les enfants n’ont pas de palais), puis par mes collègues ce midi, je vous la partage ici. Il s’agit de la version de Christophe Felder, que j’ai trouvée sur le blog de Piroulie :

– 4 oeufs
– 200 g de sucre semoule
– 90 g d’amidon de maïs
– 2 cuillères à soupe d’ extrait de vanille liquide (remplacées par de la vanille en poudre)
– 20 cl de crème fraîche liquide
– 80 cl de lait

Cassez les oeufs dans un saladier, ajoutez la moitié du sucre, la maïzena et l’extrait de vanille, et fouettez vivement mais sans laisser blanchir le mélange.
Ajoutez la crème liquide et mélangez.
Versez le lait et le reste du sucre dans une casserole, mélangez, portez à ébullition et retirez du feu.
Incorporez le lait chaud au mélange précédent et battez bien.
Reversez le tout dans la casserole et faites cuire sur feu moyen en fouettant rapidement.
Quand la crème épaissit, retirez la casserole du feu (elle doit avoir la consistance d’une béchamel épaisse). Laissez refroidir.
Versez la crème refroidie dans le moule garni de pâte; étalez et lissez la surface du flan avec une spatule.
Préchauffez le four à 180°
Faites cuire pendant 20 minutes à 210° puis pendant 10 minutes à 240°.
Laissez refroidir et servez le flan bien froid.

On avait bien mérité ça !

Je vous souhaite une excellente semaine,

D.

Un anniversaire givré… #frozen

Pour les 4 ans de Miss G, le thème du gâteau semblait évident tant nous vivons au rythme des chansons de la Reine des neiges.

Pas un jour sans qu’elle ne mette sa robe d’Elsa. Pas une soirée sans l’entendre chanter Libérée, Délivrée.

Refroidie par l’expérience de l’année dernière (comprenez un gâteau princesse tout simplement moche et trop sec), j’avais dit : « plus jamais de gâteaux compliqué ! L’année prochaine, ce sera un gâteau au yaourt ». Et c’est ce que j’ai fait. Après le démoulage, je l’ai découpé et tartiné de Nutella. Suite à 1000 échanges avec la fabuleuse https://brancheepopote.wordpress.com, j’ai finalement opté pour une ganache au chocolat blanc pour le recouvrir avant de mettre la pâte d’amande.

Voilà le résultat du premier gâteau :

  IMG_9164

Les étoiles sont en pâte à sucre, la figurine et les bougies viennent de Féerie Cake , j’ai imprimé et plastifié l’affiche du dessin animé avant de découper la montagne et le décor vient de la boîte du déguisement (je l’avais gardé en prévision de l’anniversaire).

Nous avons remis ça le samedi, cette fois ci j’ai réalisé un Angel Cake à partir de la recette de ma copine S. N’ayant pas de moule special, j’ai utilisé un moule à manque au milieu duquel j’ai placé un cercle en métal entouré d’alu. Cette fois ci, Miss G a opté pour la confiture de fraises (maison !) et j’ai terminé par la ganache chocolat blanc et la pâte d’amande :

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Un aperçu des cupcakes (gâteaux au yaourt et aux pommes, pâte d’amande) :

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Pour me sauver la mise si le big cake était raté, j’ai fait un moelleux fondant au chocolat :

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Même principe pour Anna, j’ai imprimé, plastifié et découpé.

Je vous mets les liens des printables pour les cupcakes et le lien de mon tableau Pinterest sur lequel vous trouverez les idées que j’avais épinglées : 

La miss était ravie 🙂

D.

 

 

 

La recette du pain burger

J’adore les burgers, avec du vrai pain. Pas avec des pains Jacquet secs et insipides. Ce WE, je me suis lancée dans la préparation des buns maison, grâce à une recette de chez Parisdansmacuisine.com :

Pour 8 buns :

-500gr de farine

-4cc de levure de boulanger ou 2 sachets

-10g de sel

-25g de sucre

-200ml d’eau tiède ou tempérée

-75ml de lait tiède

-1 œuf

-30g de beurre mou

Tout le mérite revient à mon robot, qui a pour ainsi dire tout fait. Après avoir tout mélangé et ajouté en dernier les morceaux de beurre un à un, j’ai laissé lever pendant près de 3 heures dans un saladier :


burger 1

burger 2

 

 

Ensuite, j’ai (enfin mon mec a) façonné les buns et j’ai de nouveau laissé reposer pendant une bonne heure et demie :

burger 3

Puis, j’ai fait cuire à 200° pendant 10 minutes :

burger 4

J’aurais du faire des photos de l’intérieur, mais on avait trop faim. J’ai à peine eu le temps de faire une photo de l’ensemble dressé :

burger 5

On s’est régalés mais on roulait après dîner. Agrémenté avec de la laitue, du bacon, des oignons, de la sauce barbecue, du ketchup, de la moutarde, c’était…. léger ! 🙂

D.

Tu cuisines quoi pour les fêtes ?

Les fêtes de fin d’année, avouons-le, c’est souvent la même chose pour le repas.

Cette année, j’ai tenté deux nouvelles recettes pour les entrées du réveillon, simples mais qui font leur petit effet.

La première avec la boulangère et ses pains surprise, que j’ai découpé à l’emporte pièce, puis tartiné (en alternant les tranches) de tzatziki et de tarama :

photo 1

Ensuite, pour ma deuxième recette à base de mousse de canard Fleury Michon, j’ai choisi de faire des sablés, que j’ai également tartiné. Pour accentuer le côté sucré-salé, j’ai parsemé de la fleur de sel, et de raisins secs sur les feuilles d’endives :

photo 2

Et vous, quels menus avez-vous en tête pour le 31 ?

D.

Un risotto à quatre mains

Hier soir, nous étions en mode no kid et nous en avons profité pour faire un truc qu’on adorait faire dans notre vie « d’avant » : cuisiner ensemble.

J’ai reçu en provenance directe de Rungis de beaux poireaux, je n’ai pas pu résister à l’envie de faire un bon risotto crémeux et c’était l’occasion de tester le nouveau coeur de bouillon Maggi. Pauvre en matières grasses, c’est un bouillon en capsule qui fond au coeur des plats avec la juste dose de sel. On peut l’utiliser en fin de cuisson ou directement sur les pâtes ou riz égouttés. Hé oui, contrairement au bouillon en tablette, il ne s’utilise pas dans l’eau de cuisson ou en mijotage.

Je vous avoue que j’étais sceptique quant à la cuisson de mon risotto car d’ordinaire, je mets une tablette de bouillon dans l’eau de cuisson alors que là, j’ai simplement mis… de l’eau chaude. Et une fois mon riz cuit, j’ai ajouté le coeur de bouillon. C’est bluffant, cela permet de bien parfumer le plat en « touche finale ».

Pour relever notre risotto, nous avons ajouté des petites tranches de chorizo :

photo 2

 

Un plat simple mais qui se révèle surprenant avec ce mélange des saveurs.

Recette :

*émincer deux poireaux et les faire revenir dans l’huile d’olive

*ajouter la moitié deux verres de risotto et le mélanger jusqu’à ce que les grains deviennent translucides

*couvrir d’eau (sans rien d’autre !), attendre l’absorption complète en tournant pour ne pas que ça accroche et recommencer jusqu’à la cuisson complète

*avant de servir, ajouter le coeur de bouillon et tourner rapidement pour le mélanger uniformément :

                             photo 1 photo 2

*couper le chorizo en fines tranches et le disposer sur le riz

Si vous essayez, donnez-moi votre avis 🙂

D.

PS : vous trouverez les bouillons dans tous les rayons des grandes et moyennes surfaces, à 1,79 € (4 capsules) ou 1,99 € (6 capsules) avec les recettes inchangées : volaille, boeuf & légumes, poule & légumes, jus de rôti, ail-persil, légumes méditerranéens, légumes et en exclusivité, volaille dégraisse et boeuf dégraissé.

Le defi top chef al modo mio

Il y a un truc qui nous passionne à la maison : la cuisine. C’est donc avec plaisir que nous avons participé au defi Top Chef avec Paul.

Sauf que……. J’ai reçu en toute discrétion les ingrédients au bureau et que je les ai oubliés au frigo le vendredi soir en partant.

Mais qu’à cela ne tienne, le lundi soir, j’ai improvisé mon sandwich …. Moitié top chef, moitié Italie car j’ai fait avec ce que j’avais dans le frigo :

photo.PNG-2

Je n’aurais jamais pensé à associer le chou chinois et le jambon de Parme mais ils se sont bien mariés avec le vinaigre balsamique (je n’ai pas mis le fenouil car je n’en raffole pas).

Et le résultat fut concluant, même que j’en connais un qui me l’aurait bien chipé !

D.

La tarte aux pommes qui croque

Récemment, j’ai voulu tester la recette de la tarte aux pommes de Conticini et puis j’ai eu ce qu’on appelle une très grosse flemme. Donc j’ai fait une tarte aux pommes, mais améliorée :

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Il m’a fallu :

– 1 pâte feuilletée (je vous conseille la Auchan, moins d’un euro et absolument parfaite)

– 1 pot de compote de pommes (que j’aurais pu faire, mais la flemme, j’ai dit….)

– 2 belles pommes

– 1 poignée de noisettes

– 3 morceaux de sucre

Sortir la pâte du frigo le temps d’éplucher les pommes, et préchauffer le four à 180°.

Etaler la pâte dans son plat, la piquer avec une fourchette et y étaler en fine couche la compote.

Découper les pommes en fines tranches régulières et les disposer les unes à côté des autres sur la pâte.

Mixer les noisettes (mais pas trop, juste pour les concasser) puis ajouter les morceaux de sucre dans le mixeur et recommencer une minute à peine.

Parsemer ce précieux mélanger sur les pommes et mettre le plat au four pour 30 minutes environ.

Attendre. Et déguster !

D.