Hier, ma copine L. m’a envoyé un sms me faisant par de son raz-le-bol de l’ambiance générale pourrie pour le réveillon de Noël chez elle. Elle n’a pas encore d’enfants et passera le 24 avec sa maman, son chéri et les parents de ce dernier. Jusqu’ici tout va bien, puisqu’à la base Noël est une fête de famille basée sur le partage et le bonheur d’être ensemble.
Sauf que… Sauf qu’il y a toujours quelqu’un pour l’ouvrir et te gâcher un peu de ton plaisir à préparer cette soirée. Elle est comme moi, L : elle n’aime pas garder ce qu’elle a sur la patate. Alors elle a balancé sa patate chaude et expliqué à ses proches ce qui ne lui plaisait pas dans toutes les remarques qu’elle a entendu au long des préparatifs comme « j’exige des huitres sinon je ne viens pas mais j’ai pas de sous donc tu te démerdes », « on ne va pas se faire chier à cuisiner on bouffera des boîtes », « les cadeaux c’est pas pour les adultes, t’as vraiment que ça à foutre » (pardon, j’exagère un peu mais le fond y est). Parce que L. adore Noël et faire plaisir à ceux qu’elle aime. Les réunir enfin tous autour d’une table et mettre de côté ce qui parfois fait mal pour ne penser qu’au meilleur pendant quelques heures.
Alors si on était dans un film américain, son mail franc du collier aurait été accueilli comme cela et tout aurait été pour le mieux mardi soir :
Mais nous sommes dans la vraie vie et ça s’est plutôt soldé par un :
Alors je pose la question : dans un moment si important que les fêtes de fin d’année, faut-il s’écraser et laisser les autres nous gâcher la fête ? Ou bien dire ce qu’on a sur le coeur au risque de les blesser au premier abord mais de (peut-être) les faire réfléchir ?
D.
Moi, j’ai décidé d’être moi-même et tant pis si ça froisse du monde. J’en ai marre de surveiller la moindre de mes paroles pour ne froisser aucune susceptibilité. D’autant qu’on s’en fout, généralement, de ta susceptibilité à toi, et qu’on ne se gêne pas pour t’en balancer plein la tête vu que toi d’habitude, tu encaisses sans broncher.
Bref.
Je te dirai après Noël si ça s’est bien passé ! ^^
pas faux le coup de la susceptibilité pour ceux qui encaissent ^^
ouai tu me diras ce que ça a donné !
Bonne fêtre 😉
ca depend de l’état de chiantitude le reste de l’année à mon avis 😀
mouhahaha la chiantitude ! j’adore !
Malheureusement j’ai tendance à me laisser bouffer pour Noël mais je n’aurai qu’une envie, me barrer à l’autre bout de la planète pour les fêtes mais mon homme ne veut pas. Résultat, on subit….
et pourquoi pas, une année partir tous les quatre ? peut être pas pour le réveillon, mais genre juste après ? là non plus il ne voudrait pas tu penses ?
dans l’idéal, oui, on devrait pouvoir tout dire à ses proches. surtout à ceux qu’on aime.
Mais, après le repas, c’aurait été peut-etre plus diplomate ? Genre, le surlendemain ?
je pense qu’elle gardait tout cela depuis trop longtemps…. il fallait que ça sorte… verdict mardi soir…
Moi, en règle général (on est une famille de grandes gueules) on fait tout péter avant les fêtes !!!!
Comme ça, le jour « j » se passe mieux. Mais je ne suis pas du genre à la fermer, fêtes ou pas fêtes 😉
Et Débo, y a pas moyen de s’inscrire à ton blog pour le suivre ? Je loupe pleins de trucs 😦
faut que ça sorte !!!
pour l’abonnement, je pense que c’est possible ma belle via la page d’accueil de wordpress… mais je ne sais pas trop, je ne suis pas calée sur ces trucs là 😦
Il y a quelques années, Poupette était toute petite on a fait grève de Noël, on l’a fêté nous 4 et pis c’est tout
et ben ça les a bien « maté » depuis c’est assez calme 😉
j’aimerais bien le faire à l’étranger un jour !